lundi 25 février 2013

Les prothèses bioniques

Les prothèses bioniques constituent le plus grand espoir de pouvoir vivre une vie normale, sans avoir à se soucier d'un quelconque problème de batterie, ou autre, pour les personnes handicapées. En effet ces prothèses sont ce qui à l'heure actuelle se fait de mieux ; ce sont elles qui se rapprochent le plus d'un membre réel. La personne pense, la prothèse agit. Autant dire qu'avec autant d'avantages, ce type de prothèses visent à se répandre et remplacer au fil du temps les prothèses traditionnelles et les prothèses intelligentes. Seulement il y a un obstacle qui se dresse devant beaucoup de personnes souhaitant profiter de cette avancée technologique hors-norme ; le prix. Et oui on est bien loin du prix d'une jambe de bois ou des 35 000€ de la C-Leg . En effet pour un simple main bionique il faut compter environ 50 000€, soit environ 35 mois de travail pour une personne gagnant environ le SMIC. Mais cette technique se répand de plus en plus les prix devrait baisser et permettre ainsi au plus grand nombre d'accéder à cette technologie novatrice.


     Essayons maintenant de comprendre comment fonctionnent ces prothèses miracles qui permettent à des centaines de personnes de retrouver une vie « normale », à condition d'en avoir le budget. Pour cela nous allons prendre l'exemple d'un bras bionique. Intéressons-nous premièrement à l'aspect technique de la prothèses . Comment arrive-t-on à convertir une pensée en mouvement mécanique ? C'est ce à quoi nous allons répondre dans les lignes qui suivent. Tout part donc d'une simple pensée de l'utilisateur qui se dit par exemple : « Je veux fermer ma main gauche. ». Son cerveau envoi donc l'information qui transite via sa moelle épinière. Cette information se retrouve donc dans les nerfs qui permettaient d'actionner l'ancien membre. Les médecins placent alors des électrodes qui à la réception de l'information, communique avec le module, ordonnant ainsi à la main de se fermer.

Rehabilitation Institute of Chicago
     Seulement quelquefois le membre entier est absent et les nerfs s'arrêtent donc bien trop tôt pour pouvoir être utilisés. Une alternative a donc été trouvée par l'équipe du Docteur Kuiken, chef de l'équipe du RIC, le Rehabilitation Institute of Chicago. Son idée a été de détourner les fibre nerveuses sectionnées du bras et de les détourner vers d'autres muscles. Après cette opération, les médecins doivent attendre que les fibre se développent et qu'elles soient complètement intégrées. Suite au passage d'un ordre par le cerveau, l'action de mise en marche de la prothèse se compose ensuite de 6 étapes que nous allons détailler ci-dessous : 
- Étape 1 : L'ordre naît dans le cerveau 
- Étape 2 : Ce dernier transmet l'information via la moelle épinière 
- Étape 3 : Le signal se dirige vers les nerfs qui stimulaient jadis les muscles d membre amputé 
- Étape 4 : Le signal est alors capté par les nerfs restants ou bien se dirige vers les nouveaux nerfs détournés pas les médecins lors de l'opération, ce sont alors de nouveaux muscles qui se contractent 
- Étape 5 : Le mouvement est capté par les électrodes placées à la surface du muscle 
- Étape 6 : Ces derniers envoient ensuite l'information vers le module qui agit alors en fonction de l'action désirée par le propriétaire

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