Nous sommes fiers de vous présenter le sujet choisi pour nos travaux personnels encadrés. A travers différents textes, vidéos, témoignages ou images nous allons tenter de savoir en quoi et comment l’évolution scientifique a-t-elle facilité et amélioré la vie quotidienne et les performances des personnes atteintes d’un handicap moteur ? Pour cela nous étudierons les améliorations des conditions de vie selon le Handicap, puis nous nous demanderons comment les évolutions technologiques contribuent-elles au bien être d'un handicapé moteur et enfin nous travaillerons sur une partie Handicap et société. Si il y a quoi que ce soit que vous cherchez à savoir, n'hésitez pas à nous en faire part à travers différents commentaires. Ce travail très enrichissant peut-être bénéfique à tout le monde si l'on s'en donne l'occasion. Naviguez et profitez de notre travail effectué cette année. Nous vous disons bonne visite. Léa Grandin, Edith Fouillet et Hugo Fournier. Première S 2.
Un handicap moteur se caractérise par le fait d'avoir des déficiences motrices. Comme une aptitude limitée pour effectuer des mouvements, à exécuter des taches manuelles ou encore de mouvoir certaines parties du corps.
Il
existe de nombreuses raisons pouvant amener un être humain à subir
un handicap moteur irrécupérable notamment lors d'accidents de la
route, de guerre.. Un des handicaps moteurs subit par un patient lors
de ces événements est notamment du à une amputation. Qui est
l'ablation d'un membre. Elle peut être pathologique ou traumatique. Ce qui signifie qu'elle est soit du à une maladie ou à un traumatisme.
L'amputation est l'un des premiers actes chirurgicaux pratiqué au cours du temps. En effet nous avons retrouver des textes nous exposant sont utilisation dès l'Antiquité. Mais nous n'avons d'écrits réellement précis qu'à partir du Moyen-Age. A cet époque, le médecin et plusieurs hommes immobilisés solidement le patient à qui il coupait la chaire avec un couteau à amputer, ce qui engendrer une forte hémorragie. Dans la plupart des cas, pour stopper celle ci on brûlait alors au fer rouge. On pouvait aussi utiliser de l'arsenic mais cela se faisait rarement. Puis on finissait par couper l'os avec une scie. Cette technique est heureusement pratiquer de manière différentes aujourd'hui.
Maintenant,
pour le bien-être du patient, on ampute sous anesthésie générale.
Le chirurgien coupe le membre, utilise la peau et les muscles pour
recouvrir ce qui vient d'être coupé et former le moignon. Plus le
chirurgien épaissit cette masse, plus se sera agréable pour le
patient. Car c'est à cet endroit que sera posé une prothèse et où
la personne devra s'appuyer. Ensuite, on applique des bandages sur
ces moignons ayant pour but de facilité la cicatrisation du moignon.
Il faudra les changer ainsi que les désinfecter régulièrement.
Il
existe de nombreuses maladies pouvant entraîner un handicap moteur.
Nous allons alors traiter le cas de trois d'entre elles qui sont des
maladies neuro-dégénératrices, c'est à dire des maladies qui sont
du à un dysfonctionnement métabolique au sein du tissu nerveux.
Qui entraîne donc la mort des neurones et la destruction du système
nerveux. Ces maladies sont Parkinson, la maladie d'Huntington et la
Sclérose en Plaque. A elles trois, elles touchent environ 5,3 millions de
personnes en France. ( 4 millions de personnes atteintes de parkinson, 1,3 million de patients atteints de la sclérose en plaque et 6000 malades de la maladie d'huntington)
Quant à la maladie d'Huntington
elle touche beaucoup moins de personne en France que les deux autres
maladies, on ne compte que 6000 patients. Cette maladie compte trois
types de symptômes : moteurs,
(mouvements
irrépressibles, troubles de l'équilibre, troubles de l'élocution
ou de la déglutition) cognitifs,
(troubles de la mémoire, difficulté à gérer des taches multiples,
à utiliser des connaissances déjà acquises..) et psychiatriques(anxiété,
dépression, désinhibition, agressivité...). C'est une maladie qui
est héréditaire. Elle a une transmission qui est autosomique
dominante, ce qui signifie que l'allèle mutée est présent sur un
chromosome non sexuel et dont la présence d'un seul allèle est
nécessaire pour exprimer la maladie. Cela indique donc qu'il n'existe pas de porteur sain et que si l'on
est atteint, le risque pour nous enfants est d'1/2 de contracter la
maladie. Dans le sens inverse, si l'un de nos parents à la maladie,
nous avons ½ de la développer. De plus, le gène est à pénétrance
complète
ce qui veut dire que si l'on possède le gène, la maladie va
obligatoirement se déclarer au cours de notre vie. Ce gène est le
gène « HD », il a été isolé en 1993.
En
effet, ce gène à une répétition trop élevée de trois acides
nucléiques ( Cytosine – Adénine – Guanine ) alors appelé
triplet CAG. En temps normal, ce triplet n'sest censé se répéter
qu'une vingtaine de fois. Alors que sur ce gène, il se répète plus
de 40 fois. Le nombre de répétition est important, puisque quand le
nombre dépasse plus de 60 fois, on sait que la maladie va se
déclarer plus précocement. Lorsque qu'il ne dépasse pas les
55 fois, prévoir son arrivée devient impossible.
Ce
gène est normalement censé produire une protéine appelée
« huntingtine » , cependant, nous ne connaissons pas
encore le rôle exacte qu'elle joue dans le cerveau. Lorsque la
maladie est déclarée, elle s'attaque aux cellules nerveuses situées
dans certaines zones du cerveau. Ce qui engendrent la destruction de
neurotransmetteurs, des molécules chimiques qui assurent la transmission des
messages d'une neurone à une autre.
La maladie de la Sclérose
en Plaque qui touche
1,3 millions de personnes en France. Les symptômes de cette maladie
sont les troubles moteurs (baisse force musculaire), des troubles
sensitifs (chaud-froid, toucher, fourmillements), des troubles
visuels ou urinaires ainsi que beaucoup de fatigue. Tout ces
symptômes sont du à une destruction progressive de l'enveloppe
protectrice des nerfs du cerveau et de la moelle épinière : la
gaine de myéline.
Elle est chargée de la conduction électrique de l'influx nerveux.
L'influx
nerveux qui est un phénomène qui permet de transmettre les
commandes motrices dans le système nerveux.
Mais dans le cas de la sclérose en plaque, cette gaine s’abîme et
va même parfois jusqu'à sa destruction ce qui engendrent des
lésions qui finissent en plaques : les plaques de
démyélisation. Qui a pour conséquence la difficulté de
transmission de l'influx nerveux, la consommation d'énergie augmente
ainsi que la sensibilité aux variations thermiques...
La
maladie de Parkinson
est l'une des trois qui touche le plus de monde en France, en effet
elle touche environ 4 millions de personnes. Les symptômes de cette
maladie sont des tremblements quand les membres sont au repos, de
la rigidité... Comme c'est une maladie dégénératrice elle
engendre la mort de cellules qui se situent dans le cerveau, dans une
zone appelée « substance
noire ». Cette zone est
normalement chargée de la maîtrise des mouvements par la sécrétion
de dopamine, un messager
chimique. Il y a alors
un manque de cette substance car les cellules chargées de la
fabriquer sont détruites. Cela engendre alors des mouvements
saccadés, des membres rigides... puisque le contrôle des mouvements est
un équilibre entre la quantité de dopamine
et d'acétylcholine
(un autre messager chimique).
Malgré
les avancées, on ne peut toujours pas définir les causes de ce
manque. Cependant, nous avons constaté que l'hérédité
ainsi que l'environnement avait un rôle primordial. En effet, avoir
été régulièrement en contact avec des produits tel que les
pesticides, les polluants chimiques ou le monoxyde de carbone
augmenterait fortement le risque de contracter la maladie.
Avant même que l'amputation
ait lieu, évidemment si possible, le patient ainsi que toute sa
famille se font suivre et aider par un psychologue.
Il écoute les émotions, les ressentis mais aussi les besoins du patient. Il recherche chaque signe de dépression ou d'anxiété. Ainsi que ceux de sa famille, car ce genre evènement est vécu comme un réel
traumatisme pour tout le monde. Un psychiatre peut aussi suivre le
patient afin de lui prescrire des médicaments comme des
antidépresseurs ou des anxiolytiques si le patient s'avère en avoir
besoin.
L'aide d'une prothèse
Le premier soin
qui est proposé à une personne ayant subit une amputation est la
pose d'une prothèse.
Il est rare qu'une personne refuse car une prothèse a de nombreux
effets bénéfiques et et non seulement celui de rendre la mobilité. En
effet, un patient ayant subit une amputation, comme nous l'avons dit
précédemment, ressent en lui un traumatisme. Cela altère son image
corporelle, c'est pour cela qu'une prothèse externe peut aider un
patient à retrouver son identité. La prothèse se fait alors à
partir d'un moulage du moignon du patient. Mais on ne peut faire ce
moulage que 5 semaines après l'amputation car il faut laisser le
temps à celui-ci de se dégonfler et que tout soit parfaitement cicatrisé.
Tout cela va être réalisé à l'aide de bandages compressifs que
l'on applique sur le moignon, qui seront portés jour et nuit ainsi
que de massage.
Le kinésithérapeute a une importance capitale dans la rééducation du patient. En
effet, il le suit dès l'amputation même avant la mise en place de
sa prothèse. C'est lui qui effectue des massages sur le moignon. Il fait aussi travailler les muscles et les articulations afin
de les préparer à l'utilisation de prothèses qu'il va d'ailleurs choisir en compagnie du patient et du chirurgien. Ensuite, une
fois que le patient a sa prothèse, le kiné lui apprend à la mettre et à l'utiliser. Son travail est constitué de plusieurs
étapes, tout d'abord de permettre au patient de réussir à
s'appuyer sur sa prothèse, de trouver son équilibre puis finalement
de réussir à marcher.
(vidéos de l'interview avec un kinésithérapeute se situant sur le support)
Il se peut qu'un
patient subisse un symptôme appelé « symptôme
du membre fantôme ». Il ressent alors
des crampes, des picotements, des fourmis, des sensations de chaleur
ou de froid... C'est alors le cerveau qui reçoit des messages erronés du à la rupture de nerfs lors de l'amputation. Ces symptômes surviennent souvent quelques jours après l'opération et peuvent
durer jusqu'à plusieurs mois. On propose alors au malade plusieurs
types de médicaments. Mais ces symptômes sont considérablement
atténués lors du bandage du moignon, de massage ou de marcher avec la prothèse.
Pourla maladie
d'Huntington,
il n'existe pas encore de traitement guérissant totalement la
maladie. Il y a alors un traitement médicamenteux, qui soigne des
symptômes précis. Ils sont alors prescris par le psychiatre ou le
neurologue. Il y en a deux types : ceux permettant de réguler
les mouvements anormaux et d'autres traitants les symptômes
dépressifs. Il faut ajouter à tout cela différents suivis
réguliers pour améliorer les conditions de vie du patient : un
suivi neurologique permettant de déterminer l'évolution de la
maladie, un suivi orthophonique pour aider le patient qui a des
problèmes de parole et de déglutition, un suivi kinésithérapique
pour tout les symptômes autour des troubles moteurs et un suivi psychosocial qui consiste à trouver des aménagements des structures
pour le patient et à mettre à disposition un psychologue pour soutenir
le patient ainsi que ses proches. Tous ces traitements ne guérissent, certes, pas la maladie mais permettent une espérance de vie plus
longue au patient si tout est bien réalisé.
Pour
la maladie de la Sclérose
en Plaque, il existe différents traitements cependant ceux-ci ne peuvent
guérir la maladie comme Huntington. Cependant pour la sclérose en plaque il existe
3
différents types de traitements. Un traitement
de fond
qui agit sur le long terme. Il a pour but de ralentir l'évolution
de la maladie et de réduire l'apparition de poussées, qui sont
définies
par l’apparition, la réapparition ou l’aggravation de symptômes
ou signes neurologiques durant au moins 24 heures avec régression
totale ou partielle. Ce n'est une poussée seulement si elle se
déclare sans qu'il n'y ai présence de fièvre ou d'infections tels que la grippe ou le rhume. Le traitement est constitué
d'immunomodulateur,
qui limite l'intensité de la réponse inflammatoire,
d'immunosuppresseurs
qui
agissent sur les cellules immunitaires et entraînent une
modification ou une suppression de la réponse inflammatoire et les
anticorps monoclonaux
qui agissent sur le système immunitaire en général.
Pour la maladie de
Parkinson, malgré
toutes les recherches nous n'avons pas encore de traitement
permettant de guérir complètement cette maladie. Par contre, il
existe des moyens permettant d'atténuer les symptômes. On prend
alors des mesures souvent adaptées au mode de vie et les symptômes
peuvent alors être bien contrôlés. Tout d'abord il faut rester
actif, c'est à dire qu'il est important que le patient fasse de
l'exercice. Faire de l'activité physique permet d'augmenter la
mobilité, l'équilibre ou la coordination du corps. De plus cela permet de combattre la dépression qui est un risque important à prendre en compte avec cette maladie.
On peut utiliser des
médicaments qui ont aussi pour but de réduire les symptômes mais
ils ne peuvent arrêter la progression de la maladie. Ils ont soit
pour but de réduire les tremblements ou la rigidité des membres.
Cependant ils sont nombreux et certains ont même des effets
secondaires comme des comportements compulsifs, des dommages au
foie..
Tout d’abord définissons le terme cyborg ; ce terme désigne tout être vivant intelligent , humain ou non, ayant subit des greffes d'éléments mécaniques. Il faut savoir que cyborg est un mot anglais résultat de la contraction des mots "cybernetic" et "organism". Cette technologie pourrait donc être très utile pour les personnes handicapées qui pourraient ainsi retrouver leur mobilité et même plus car les éléments cyborg peuvent surpasser les performances d'un membre « normal ». Depuis longtemps cette technologie a sa place dans les séries télévisées et les jeux vidéos, mais nous préférons nous intéresser à l'aide que pourrait procurer ces nouvelles prothèses aux personne atteintes.
Le cyborg repose donc sur de l'organisme avec une machine. Cet machine est en réalité un élément de haute technologie qui remplacerai et surpasserai une zone amputée ou bien déficiente. Comme pour les cas précédents nous allons voir comment fonctionne cette technologie. Contrairement aux prothèses bioniques qui sont reliées à des muscles ou des nerfs, cette technologie relie directement l'élément mécanique au cerveau. On capte directement la pensée de l'utilisateur à la source ; ou plutôt les signaux électriques envoyés par le cerveau puisque c'est lui qui est à l'origine de nos pensées. Pour capter ces ondes on dispose actuellement de deux méthodes :
1ère méthode : C'est la méthode la plus « douce », elle consiste à placer sur le patient un bonnet d’électrodes qui capte les ondes du cerveau, les transmet à un ordinateur qui à son tour les transmet à la machine. Seulement cette méthode présente 2 inconvénients : sa lenteur et sa faible précision. Les chercheurs ont donc songé à une deuxième solution plus radicale que nous allons détailler ci-dessous.
2ème solution : Cette seconde méthode plus radicale à mon goût vise à implanter directement une puce sur le cerveau du patient. Cette technique est beaucoup plus précise que sa prédécesseur mais peut engendrer de graves infections, ce qui, au niveau du cerveau, engendreraient des dégâts collatéraux.
Les exosquelettes tels que nous nous les représentons actuellement sont pour une grande partie des gens une sorte d'armure surpuissante permettant de démultiplier les compétences physiques des soldats et possèdent une résistance balistique importante. Il est vrai que l'industrie militaire s'y intéresse sérieusement depuis quelques années, cependant ces exosquelettes seraient aussi très utiles aux services de police ainsi qu'aux pompiers. Ils réduiraient d'une façon importantes les risques encourus par ces agents lors de leurs opérations, qu'elles soient importantes ou non. Ces exosquelettes sont aussi très présents dans la culture moderne, à travers le cinéma et les jeux vidéos notamment.
Bande annonce d'Iron Man, film d'action dans lequel le héros Tony Stark porte une sorte d'exosquelette incroyable lui permettant de se battre aussi bien sur terre que dans les airs.
Avant de nous intéresser aux autres applications possibles de ces exosquelettes nous allons voir comment sont conçus ces carapaces surpuissantes qui pourraient bientôt révolutionner la vie de plusieurs centaines de personnes. Ces costumes high-tech sont un concentré de technologie qui amplifie la vision, décuple les forces et augmente l'agilité. Voyons comment fonctionnent ces véritables armures modernes. Leur fonctionnement repose sur certains éléments essentiels que nous allons détailler ci-dessous:
Le cadre: Il est fabriqué en majorité avec des matériaux modernes et innovants qui offrent un compromis idéal entre légèreté et solidité. En effet le cadre en lui même doit supporter le poids de tous les composants ainsi que de l'utilisateur tout en assurant la sécurité de ce dernier. Il dispose également d'un réseau d'articulation pour assurer une mobilité optimale.
La batterie: Élément indispensable de l'exosquelette c'est elle qui assure le fonctionnement de tous les composants. Elle doit donc répondre à une liste de critères très pointilleux: légèreté (grâce à l'utilisation de substances comme le lithium), grande autonomie, chargement rapide, taille réduite pour un maximum de mobilité,...
Les capteurs: Ils recueillent les informations en fonction de la façon dont l'utilisateur souhaite se déplacer. Ces capteurs peuvent prendre plusieurs formes comme par exemple les capteurs bioélectriques qui détectent l'impulsion donner par le corps. Les informations sont ensuite transmise à l'ordinateur.
Les déclencheurs: Si on devait associer chaque partie d'un exosquelette à un élément du corps humain alors les déclencheurs joueraient le rôle des muscles, en effet ce sont eux qui actionne le mouvement. Ils fonctionnent grâce aux informations envoyées par l'ordinateur et obéissent aux ordres de ce dernier. Il sont généralement composés de moteur hydraulique ou électrique ce qui leur procure une grande puissance.
Le contrôleur: Le contrôleur joue le rôle de centre névralgique de l'exosquelette. C'est lui qui réceptionne les informations des capteurs pour ensuite les envoyer aux déclencheurs. Ce véritable ordinateur embarqué coordonne chaque mouvements de l'exosquelette et lui permet d'accomplir toutes les actions possibles.
Maintenant que nous avons vu comment fonctionne un exosquelette, penchons-nous sur l'aspect thérapeutique que pourraient donner ces exosquelettes pour les personnes handicapées moteur.
Nous avons donc dis que ces exosquelettes peuvent avoir un rôle dans la rééducation post-traumatique; en effet après le choc subi par le corps ce mécanisme peut permettre au patient de récupérer un maximum de sa mobilité. Le malade pourra donc ré-apprendre à marcher grâce à des exercices moteurs facilités par l'aide qu'apporte l'exosquelette. Cette technologie peut aussi servir à la place d'une prothèse. En effet l'exosquelette présente un avantage majeur par rapport à la prothèse : il ne remplace pas le membre mais le recouvre. On oublie alors toutes les symptômes dont souffrent les amputés : douleur postopératoire, membre fantôme,... De plus l’installation sur le patient est plus aisée, cependant elle requiert à ses début une période de réglages réalisée par une kinésithérapeute et des médecins qui pourront ainsi suivre l'évolution de la rééducation de leur patient. Une personne tétraplégique depuis la naissance pourrait alors se mouvoir aisément et découvrir les joies de l'autonomie.
Les prothèses bioniques constituent le plus grand espoir de pouvoir vivre une vie normale, sans avoir à se soucier d'un quelconque problème de batterie, ou autre, pour les personnes handicapées. En effet ces prothèses sont ce qui à l'heure actuelle se fait de mieux ; ce sont elles qui se rapprochent le plus d'un membre réel. La personne pense, la prothèse agit. Autant dire qu'avec autant d'avantages, ce type de prothèses visent à se répandre et remplacer au fil du temps les prothèses traditionnelles et les prothèses intelligentes. Seulement il y a un obstacle qui se dresse devant beaucoup de personnes souhaitant profiter de cette avancée technologique hors-norme ; le prix. Et oui on est bien loin du prix d'une jambe de bois ou des 35 000€ de la C-Leg . En effet pour un simple main bionique il faut compter environ 50 000€, soit environ 35 mois de travail pour une personne gagnant environ le SMIC. Mais cette technique se répand de plus en plus les prix devrait baisser et permettre ainsi au plus grand nombre d'accéder à cette technologie novatrice.
Essayons maintenant de comprendre comment fonctionnent ces prothèses miracles qui permettent à des centaines de personnes de retrouver une vie « normale », à condition d'en avoir le budget. Pour cela nous allons prendre l'exemple d'un bras bionique. Intéressons-nous premièrement à l'aspect technique de la prothèses . Comment arrive-t-on à convertir une pensée en mouvement mécanique ? C'est ce à quoi nous allons répondre dans les lignes qui suivent. Tout part donc d'une simple pensée de l'utilisateur qui se dit par exemple : « Je veux fermer ma main gauche. ». Son cerveau envoi donc l'information qui transite via sa moelle épinière. Cette information se retrouve donc dans les nerfs qui permettaient d'actionner l'ancien membre. Les médecins placent alors des électrodes qui à la réception de l'information, communique avec le module, ordonnant ainsi à la main de se fermer.
Rehabilitation Institute of Chicago
Seulement quelquefois le membre entier est absent et les nerfs s'arrêtent donc bien trop tôt pour pouvoir être utilisés. Une alternative a donc été trouvée par l'équipe du Docteur Kuiken, chef de l'équipe du RIC, le Rehabilitation Institute of Chicago. Son idée a été de détourner les fibre nerveuses sectionnées du bras et de les détourner vers d'autres muscles. Après cette opération, les médecins doivent attendre que les fibre se développent et qu'elles soient complètement intégrées. Suite au passage d'un ordre par le cerveau, l'action de mise en marche de la prothèse se compose ensuite de 6 étapes que nous allons détailler ci-dessous :
- Étape 1 : L'ordre naît dans le cerveau
- Étape 2 : Ce dernier transmet l'information via la moelle épinière
- Étape 3 : Le signal se dirige vers les nerfs qui stimulaient jadis les muscles d membre amputé
- Étape 4 : Le signal est alors capté par les nerfs restants ou bien se dirige vers les nouveaux nerfs détournés pas les médecins lors de l'opération, ce sont alors de nouveaux muscles qui se contractent
- Étape 5 : Le mouvement est capté par les électrodes placées à la surface du muscle
- Étape 6 : Ces derniers envoient ensuite l'information vers le module qui agit alors en fonction de l'action désirée par le propriétaire
Nous allons donc parler des prothèses dites « traditionnelles », c'est à dire n’impliquant aucune intervention technologique extérieure, et des prothèses intelligentes. Ces prothèses intelligentes impliquent quand à elle une intervention technologique tel qu'un moteur par exemple.
Commençons donc par parler des prothèses traditionnelle. Ces prothèses furent inventer au commencement de l'humanité. En effet dès que l'homme commença à se tenir debout, il voulu le rester à tout prix pour survivre. La prothèse le plus ancienne à l'heure actuelle date d'environ 3000 ans. Elle a été retrouvé sur une momie Égyptienne amputée de son gros orteil.
Puis par la suite de nombreuses autres civilisations fabriquèrent des prothèses. Elle évoluèrent considérablement au fil du temps, et cela était du à un facteur essentiel : la guerre. En effet à chacune de celle-ci les amputations croissaient. En effet au fil des conflits, les industries de guerre développèrent des armes de plus en plus puissantes et dévastatrices ne laissant aucune chance aux chaires humaines. Les prothèses traditionnelles étaient au début très lourde et inconfortables pour ceux qui les portaient. Elles utilisent des matériaux lourds comme le bois et divers métaux. Leur but principal est surtout pratique ; on se contentait par exemple pour remplacer une main d'un simple crochet ou bien d'un pilon en guise de jambe. Mais peu à peu les avancées scientifiques aidant, les médecins et autres spécialistes mirent au point des
prothèses articulées de plus en plus réalistes et agréables pour le porteur. On utilisa de nouveau matériaux habituellement réservés aux industries de pointe. Des matériaux tels que le carbone furent utilisés pour leur grande résistance, leur légèreté et leur champ d'action très étendu.
Parlons maintenant des prothèses intelligentes. C'est à dire des prothèses équipées d'un moteur hydraulique et d'un batterie lui permettant de s'adapter à la façon de marcher du porteur. Elles reçoivent les informations nécessaire via de petits capteurs situés près du moignon. Ces prothèses dites intelligentes permettent à leur utilisateur de pratiquer toute sorte d'activités comme la course à pied, le vélo, le ski et même aussi surprenant que cela puisse paraître, l'alpinisme ; certains militaires amputés portent aussi ses prothèses ! Preuve que même dans les situations les plus difficiles ces jambes « artificielles » remplacent presque les vraies.
Abordons maintenant le côté technique de ces prothèses révolutionnaires. Ces petits bijoux de technologie ont un prix certes (comptez 35 000€ pour une C-Leg) mais il est largement justifié quand on sait le temps qu'il a fallu à leur mise au point. Nous allons prendre l'exemple de ce modèle pour essayer de vous expliquer le fonctionnement de ces prothèses intelligentes. Il faut savoir que leur fonctionnement repose sur 3 éléments principaux : un capteur de l'angle du genou, un microprocesseur et une unité hydraulique. Le tout alimenté par une batterie au lithium lui octroyant une autonomie confortable d’environ 40 heures. Commençons donc par nous intéresser au capteur d'angle du genou. C'est lui qui permet au microprocesseur de suivre en temps réel l'angle et la vitesse de flexion du genou. Il transmet donc toutes ces données au microprocesseur. Ce dernier les reçoit puis les exploite avant de les renvoyer a l'articulation du genou. Il commande donc en temps réel les mouvements de l'articulation. Cette articulation est quant à elle actionnée par deux vérins hydrauliques indépendants qui permettent une bonne résistance au mouvement lors des phases d'appui et une mouvement fluide lors des phases de flexion ou d'extension.