lundi 25 février 2013

Les prothèses traditionnelles et intelligentes

Nous allons donc parler des prothèses dites « traditionnelles », c'est à dire n’impliquant aucune intervention technologique extérieure, et des prothèses intelligentes. Ces prothèses intelligentes impliquent quand à elle une intervention technologique tel qu'un moteur par exemple.

     Commençons donc par parler des prothèses traditionnelle. Ces prothèses furent inventer au commencement de l'humanité. En effet dès que l'homme commença à se tenir debout, il voulu le rester à tout prix pour survivre. La prothèse le plus ancienne à l'heure actuelle date d'environ 3000 ans. Elle a été retrouvé sur une momie Égyptienne amputée de son gros orteil. 


     

     Puis par la suite de nombreuses autres civilisations fabriquèrent des prothèses. Elle évoluèrent considérablement au fil du temps, et cela était du à un facteur essentiel : la guerre. En effet à chacune de celle-ci les amputations croissaient. En effet au fil des conflits, les industries de guerre développèrent des armes de plus en plus puissantes et dévastatrices ne laissant aucune chance aux chaires humaines. Les prothèses traditionnelles étaient au début très lourde et inconfortables pour ceux qui les portaient. Elles utilisent des matériaux lourds comme le bois et divers métaux. Leur but principal est surtout pratique ; on se contentait par exemple pour remplacer une main d'un simple crochet ou bien d'un pilon en guise de jambe. Mais peu à peu les avancées scientifiques aidant, les médecins et autres spécialistes mirent au point des prothèses articulées de plus en plus réalistes et agréables pour le porteur. On utilisa de nouveau matériaux habituellement réservés aux industries de pointe. Des matériaux tels que le carbone furent utilisés pour leur grande résistance, leur légèreté et leur champ d'action très étendu. 
      Parlons maintenant des prothèses intelligentes. C'est à dire des prothèses équipées d'un moteur hydraulique et d'un batterie lui permettant de s'adapter à la façon de marcher du porteur. Elles reçoivent les informations nécessaire via de petits capteurs situés près du moignon. Ces prothèses dites intelligentes permettent à leur utilisateur de pratiquer toute sorte d'activités comme la course à pied, le vélo, le ski et même aussi surprenant que cela puisse paraître, l'alpinisme ; certains militaires amputés portent aussi ses prothèses ! Preuve que même dans les situations les plus difficiles ces jambes « artificielles » remplacent presque les vraies. 


     

     Abordons maintenant le côté technique de ces prothèses révolutionnaires. Ces petits bijoux de technologie ont un prix certes (comptez 35 000€ pour une C-Leg) mais il est largement justifié quand on sait le temps qu'il a fallu à leur mise au point. Nous allons prendre l'exemple de ce modèle pour essayer de vous expliquer le fonctionnement de ces prothèses intelligentes. Il faut savoir que leur fonctionnement repose sur 3 éléments principaux : un capteur de l'angle du genou, un microprocesseur et une unité hydraulique. Le tout alimenté par une batterie au lithium lui octroyant une autonomie confortable d’environ 40 heures. Commençons donc par nous intéresser au capteur d'angle du genou. C'est lui qui permet au microprocesseur de suivre en temps réel l'angle et la vitesse de flexion du genou. Il transmet donc toutes ces données au microprocesseur. Ce dernier les reçoit puis les exploite avant de les renvoyer a l'articulation du genou. Il commande donc en temps réel les mouvements de l'articulation. Cette articulation est quant à elle actionnée par deux vérins hydrauliques indépendants qui permettent une bonne résistance au mouvement lors des phases d'appui et une mouvement fluide lors des phases de flexion ou d'extension.




 

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