dimanche 17 février 2013

Les répercussions.


Le handicap peut entraîner différentes répercussions sur la vie des personnes atteintes. Tout d'abord au niveau de l'apprentissage ou des relations avec les autres, les handicapés peuvent souffrir de dyspraxie par exemple. La Dyspraxie est l'incapacité d'exécuter des mouvements déterminés. On remarque aussi des troubles de l'organisation ou des gestes qui se traduisent par une incompréhension et des difficultés à écrire par exemple. Au sain de la communauté,il est aussi difficile de communiquer avec les autres dans le cadre du travail ou même de la vie de tous les jours. Les handicapés ont souvent peur du regard des autres, et ces difficultés se font sentir. Ils souffrent du regard des «valides» car ils sont en incapacité d'effectuer quelques taches qui pour les valides sont devenus«banales» comme les déplacements, la toilette ou autres tâches que l'on effectue quotidiennement.
Mais le handicap ne touche pas seulement la vie qui entoure un handicapé moteur, elle touche aussi l'état et le moral du malade. L'individu peut être victime d'une fatigue supplémentaire à cause des efforts qu'il doit effectuer au quotidien. Les difficultés peuvent être très variables et ne pas permettre à un handicapé de suivre un rythme que l'on pourrait appeler «normal»

L'école.



«Tout enfant, tout adolescent présentant un handicap ou un trouble invalidant de la santé est inscrit dans l'école ou dans l'un des établissements (...) le plus proche de son domicile, qui constitue son établissement de référence». 



Article 19 Loi du 11 février 2005

«Les enfants ou adolescents handicapés sont soumis à l'obligation éducative. Ils satisfont à cette obligation en recevant soit une éducation ordinaire, soit, à défaut, une éducation spéciale, déterminée en fonction des besoins de chacun d'eux». 

Loi du 30 juin 1975



Il faut savoir que l'inscription des élèves handicapés est la même que celle des enfants valides. Mais même si l'enfant est inscrit, il n'est pas forcé d'effectuer sa scolarité dans l' établissement de référence. Cependant si c'est le cas, les parents doivent prendre rendez-vous avec le (ou la) directeur pour lui faire part des besoins de leur enfant. Il existe deux aides principales pour l'intégration d'un enfant, soit une équipe spécialisée d'un service d'éducation spéciale (relève de la décision de la Commission des droits et de l'autonomie des personnes handicapées. L'intervention est financée par l'assurance maladie.) ou encore un auxiliaire de vie scolaire (la famille transmettra le dossier à l'inspection académique qui étudiera les possibilités d'attribution d'un auxiliaire à l'enfant) qui suivent chacun l'enfant dans toute sa scolarité.
Il n'est pas impossible qu'un établissement ne soit pas adapté à l'arrivée d'un enfant en situation d'handicap (alors qu'une loi à été mise en place obligeant l'adaptation totale des locaux en 2004). Il existe des établissements spécialisés qui comptent de nombreux hébergements ou des classes d'intégration scolaire qui changent de noms selon l'âge de l'enfant : CLIS (primaire) ou UPI (collège et lycée).
Pour le handicapé moteur, il s'agit d'une classe d'intégration scolaire numéro 4. Douze enfants au maximum sont pris en charges par des enseignants spécialisés afin de leur permettre de mieux s'adapter.
En ce qui concerne les UPI, dix enfants sont pris en charge afin d'expérimenter les besoins et potentiels de chacun. Le but est le même que la CLIS : une meilleure adaptation.


Il existe quatre SESSAD, mais celui qui nous concerne le plus est la SSAD: Services de soins et d'aide à domicile pour les enfants polyhandicapés.

Au niveau des examens, un tiers-temps est accordé à chaque enfant qui en a besoin sous présence d'un dossier, d'un matériel adapté ou d'ici aussi d'un auxiliaire de vie. En cas de non réussite au BAC ils peuvent repasser que les épreuves où ils ont échoués, les correcteurs sont moins durs. 
Plusieurs aides financières peuvent être attribuées comme une bourse d'enseignement d'appoint et d'adaptation pour des élèves ayant des difficultés particulières de scolarisation à l'école primaire ou au collège et qui suivent des enseignements d'appoint ou de rééducation complémentaire financés par la famille. Le retrait du dossier s'effectue dans l'établissement fréquenté. Des remboursements des frais de transport scolaire. Ainsi que des l'allocation d'éducation de l'enfant handicapé.

Handicap International


Voilà ici une campagne de publicité pour l'association Handicap International. Elle est la première sur un ensemble de trois qui suivent l'histoire de Maely une petite fille unijambiste. Nous suivons son parcours, première étape l'aide à se relever, la deuxième la pose d'une prothèse et enfin son intégration avec les autres. 

Handicap International est une association humanitaire qui a été mise en place il y a 30 ans et co-fondé par Jean-Baptiste Richardier qui explique sur le site même de Handicap International d'où lui ai donné l'envie et le besoin d'agir. «La révolte fondatrice de Handicap International il y a 30 ans, c'était la volonté farouche d'agir pour les 6 000 amputés cambodgiens auxquels l'aide humanitaire déployée au chevet du peuple Khmer ne proposait rien ! Noyée dans un exode sans précédent – jusqu'à trois millions de personnes agglutinées dans des campements de fortune à la frontière thaïlandaise – cette population particulièrement vulnérable ne pouvait espérer une aide spécifique. »L'association a su lutter contre des armes maintenant illégales dans certains pays comme les mines. Les équipes agissent dans 60 pays différents auprès des familles, dans les écoles, centres de rééducation ou encore sur les champs de mines pour aider les personnes qui en ont besoin et qui ne peuvent pas en bénéficier autrement. Le dicton de cette association est «ne jamais renoncer» et reflète très bien le mental des personnes qui donnent de leur temps pour cela. 

Handicap International II


Suites des aventures de Maely. 

Handicap International III

Dernière étape du parcours de Maely. 

APF


L'APF, l'association des paralysés de France est un mouvement national qui lutte pleinement pour une intégration facilitée entière des personnes en situation de handicap et de leur famille dans la société. Cette association a été crée par quatre hommes (dont André Trannoy) eux mêmes en atteint d'une poliomyélite (maladie infantile et contagieuse qui cause une paralysie asymétrique) et existe depuis déjà 70 ans. 

Handicap sans frontières




L'association Handicap Sans Frontières a été créée en 1989 par son Président fondateur Lucien Castagnède, paraplégique à la suite d’un accident de la route. A ses débuts, l’Association a permis à des jeunes handicapés de retrouver une certaine autonomie et une envie d’agir au travers du voyage et de l’action humanitaire.
Aujourd'hui l'association a choisi la Côte d'ivoire pour étendre ses actions dans les domaines du Handicap, de l'éducation,de la Santé et du Développement.

Les aides humanitaires.


L'ADHF (L'association d'aide et de défense des handicapés de France) est une organisation française fondée pour venir en aide aux personnes victimes de handicaps mais surtout des personnes isolés de la société. Leur but est la lutte contre l'indifférence, ils cherchent à faire accepter la condition des handicapés dans notre pays en font tout pour aider les handicapés dans leur vie quotidienne. Cette association sert de soutien moral aux handicapés. «Plus que jamais, Tous ensemble contre l'indifférence !»

Il existe d'autres aides, tel que : 
    • Prestations pour les parents d'enfant handicapé
                                     • Allocation aux adultes handicapés (AAH)
    Les conditions pour en bénéficier sont soit : 
    un taux d'incapacité permanente de 80 % au minimum.
    un taux d'incapacité compris entre 50 et 79% et avoir une restriction substantielle d'accès à l'emploi du fait de son handicap.
    l'Age minimum est de 20 ans ou 16 ans si la personne n'est plus considérée comme personne à charge (par ses parents) pour le bénéfice de prestations familiales.
                                                                        • Allocations complémentaires à l'AAH
    •  Prestation de compensation du handicap
                                          • Allocation compensatrice (ACTP et ACFP) : fin de dispositif
    • Prestations réservées aux personnes handicapées ayant exercé une activité professionnelle
                                         • Aide à domicile des handicapés et cotisations patronales
                                                                             • Allocation personnalisée d'autonomie (APA)
Suite à l'étude des cas de Huntington, de la sclérose en plaque et de parkinson nous avons cherché les associations qui touchent à ces handicaps. (voir ci-dessus) 


Le handicap n'empêche pas de vivre, il y a un long temps d'adaptation certes mais on peut très bien vivre avec. Philippe Mathieu est né sans fémur. Un accident que l'on pourrait qualifié de «rarissime» qui ne l'empêche pas de faire du ski, de la marche et même de la moto.



Depuis 1987, l’Agefiph (Association de gestion du fonds pour l’insertion professionnelle des personnes handicapées) poursuit sa mission en faveur de l’insertion professionnelle et du maintien dans l’emploi des personnes handicapées dans les entreprises privées. Cette association existe pour gérer la contribution des entreprises, développer des coopérations, financer des projets, organiser et animer un réseau des professionnels et de nouvelles compétences. Les aides proposées ont évolué au premier janvier 2013, avec la création d’une aide aux emplois d’avenir complétant celle versée par l’Etat.
Une des principales aides apportées est obtenue par les travailleurs handicapés pour leur permettre de garder un emploi jusqu'à leur retraite. Les personnes concernées sont âgées de 52 ans au moins et se sont vus attribués une réduction du temps de travail par un des médecins du travailleur. Le temps du travail est au moins égal à un mi-temps pour une personne sans handicap. Le but principal est de maintenir le salaire de l’intéressé pour qu'il puisse vivre par ses propres moyens. Il y a des aides financières qui vont de 4 000 à 6 700 euros selon la réduction du temps de travail. L'aide peut durer trois ans mais s'étendre à 5 selon la date du départ en retraite.
Une autre aide pour illustrer les bienfaits de cette association qui permet de compléter la subvention versée par l'Etat aux personnes handicapées qui n'ont pas de salaires. 

Le statut de travailleur handicapé.


   

   Pour faire valoir ses droits,il faut – si une personne travaille – se faire reconnaître travailleur handicapé. La reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé (RQTH) est souvent délivrée pour de nombreuses maladies et limitations, de même pour des personnes ayant déjà le statut de fonctionnaire. C'est à la maison départementale des personnes handicapées que les personnes peuvent se présenter pour remplir les formulaires et être reconnu comme travailleur handicapé. La deuxième chose est d'annoncer à votre employeur que vous êtes en condition de handicap. L'employeur doit donc garder une grande confidentialité vis à vis des propos qu'il échangera avec des handicapés.

   Afin d'éviter la discrimination, de nombreux aménagements sont mis en places pour faciliter la vie des personnes victimes d'un handicap. Des machines sont adaptées, un accompagnement humain peut être apporté aussi, c'est ce qu'on appelle les aménagements de poste. Des aménagements sont mis en place au niveau des horaires afin de favoriser l'exercice professionnel et le maintien dans l'emploi. Une personne qui aide au quotidien un handicapé a aussi, si il le demande et si sa profession le lui permet, la possibilité de disposer d'un aménagement horaire aussi. Les handicapés sont aussi privilégiés lorsqu'ils demandent une mutation dans une autre ville, ils ont même le droit à des aides financières au niveau des frais de déménagements. Afin de mieux comprendre le combat dans lesquelles ils se lancent et pour pouvoir trouver un travail adéquate, des formations sont organisées pour les handicapés ainsi que leurs proches.  

Le handisport.



     Le handisport est un sport, comme indiqué, dont les règles ont été aménagées pour pouvoir être pratiqué par des personnes touchées par un handicap sensoriel ou moteur. On parle de sport adapté lorsqu’il s’adresse aux personnes touchées d'un handicap mental.

    La plupart des sports pratiqués en handisport sont des sports qui s'apparentent à ceux mis en place pour les dis «valides» comme le football, l'athlétisme, le tennis ou encore la natation. Mais de nouveaux sports ont aussi été inventés dans le cadre de cette discipline pour les handicapés moteurs, comme le «boccia» (ci-dessus) qui est un jeu qui ressemble à la pétanque mais les boules sont des boules en cuirs.

    Le but de ces sports est d'éprouver de nouvelles sensations, de pouvoir dépasser ses limites et retrouver un esprit d'équipe que l'on a perdu en même temps que son indépendance. Les personnes handicapées peuvent appréhender leur handicap et découvrir à nouveau les différentes parties de leur corps.

    Il y a de nombreux progrès dans l’industrie des prothèses et la technologie des fauteuils roulants qui ont pu changer la donne pour ces athlètes victimes d'un handicap. De nos jours, il existe des prothèses spécialisées créés pour satisfaire les besoins des personnes - surtout les athlètes - amputés qui souhaitent faire de la compétition. Des réglages existent par exemple sur les fauteuils roulants pour certaines disciplines. 




    Le handisport peut regrouper de nombreuses personnes souffrant du même handicap, et permet de partager un effort à plusieurs ou encore apprendre à mieux se connaître. C'est un environnement très favorable à la réhabilitation des personnes touchées par le handicap moteur puisque l'on peut faire part de nos souffrances ou de nos non dits à d'autres personnes qui vivent la même chose.


    Le créateur de ce concept neurochirurgien Ludwig Guttmann (ci-dessus) , directeur de l’hôpital de Stoke Mandeville près de Londres, qui soignait des vétérans de la Seconde guerre mondiale devenus paraplégiques.




       
     

Les Jeux Paralympiques.


    Il existe des Jeux Paralympiques qui font s'affronter les personnes touchées d'un handicap moteur à travers des épreuves handisports. Ces jeux existent depuis 1960 et se déroulent tous les quatre ans. Au tout début on a appelé ces jeux les «Jeux mondiaux des chaises-roulantes et des amputés»! Les derniers jeux paralympiques se sont passés en été 2012 à Londres en même que temps que les Jeux Olympiques. Ils sont beaucoup moins médiatisés que les jeux des «  valides  ». Ces jeux contiennent 499 épreuves, 21 disciplines, 20 sports pour 4 200 participants environ. Il y a eu cependant une grande évolution des mentalités depuis quelques années, en un très léger laps de temps. 

L'affaire Oscar Pistorius.



En 2008, le magazine Sport et vie publie un article sur Oscar Pistorius, qui est un athlète sud-africain né sans péroné en raison d'une anomalie congénitale et qui, de ce fait, a dû subir une double amputation en dessous des genoux à l'âge de un an. Il a maintenant 25 ans,né le 22 novembre 1986, et marche grâce à deux prothèses de jambe en fibre de carbone.
 Avant les Jeux Olympiques de Pékin en 2008, il y a eu de nombreux débats sur la participation ou non des personnes victimes d'amputation et portant des prothèses avec les dits « valides ». Certains pensent que les prothèses conféreraient des avantages. On a pu les assimiler aux chaussures à ressorts utilisées par des sauteurs russes dans les années 60. Ces chaussures avaient été interdites, alors l'IAAF (La Fédération Internationale d'Athlétisme) trouvait qu'il devrait en être de même pour les prothèses. Cette fédération va donc faire appel à différents biomécaniciens qui vont étudier la question. A l'époque, l'intégration des personnes amputées aux Jeux Olympiques fait peur puisqu'on craint leur domination sur les différentes épreuves. 
On remarque que les résultats ne dépendent de pas grand chose alors que ce sont les meilleurs. 
On parle même d'une vague de valides a qui l'on ferait subir des amputations non justifiées afin d'améliorer leurs compétences physiques. En vérité il existe trois avis, soit les prothèses font bénéficier à Pistorius d'un avantage, soit elles le désavantagent, ou pour finir elles ont un effet que l'on pourrait qualifier de «neutre» mais très peu croit à cette dernière proposition. Les discussions tournent même autour d'une assimilation au dopage mais sont contrées par les spécialistes en biomécanique sportive. Voici leurs différentes hypothèses : 
Hypothèse 1 : Les chercheurs ont "supposé" qu'Oscar Pistorius présenterait une dépense énergétique plus faible à cause de sa double amputation. Et donc cela lui procurerait un avantage au niveau de la masse à déplacer.
Hypothèse 2 : Ils ont aussi supposé que vu que les prothèses ne fatiguaient pas, Pistorius serait capable de maintenir un pourcentage de sa vitesse maximale de sprint plus élevée sur des durées d'effort plus longues.
Hypothèse 3 : Enfin ils ont supposé que la mécanique du sprint serait similaire chez tous les athlètes puisque les prothèses sont élaborées pour reproduire la fonction "amortissement-ressort" des membres biologiques.
Suite à ces hypothèses, il y a bien sur eu des tests grâce à 4 sprinteurs valides. 
Il est très difficile de conclure définitivement sur le bénéfice ou non des prothèses au niveau de la dépense énergétique quand nous n'avons qu'un seul cas. Les vitesses maximales des sprints diminueraient en fonction de la durée de la même manière que pour les ahtlètes valides et enfin, un athlète équipé de deux prothèses comme Pistorius appliquerait une force plus faible au sol mais plus longue et plus souvent qu'un athlète valide. Ce serait cette compensation qui permettrait à Pistorius d'atteindre une vitesse maximale similaire à celle d'un athlète valide sur tapis roulant.
Les hypothèses se servent de nombreux détails comme le poids des prothèses qui sont plus légères que celui des membres initiales, de la quantité d'énergie apportées et libérées grâce aux prothèses, l'impossibilité de se blesser aux jambes (aucun risque de tendinite etc.) ou encore la soit disant accélération de la pratique gestuelle.



L'affaire Oscar Pistorius - 2


Les fibres de carbone ont différents caractéristiques. Elles ont une faible densité, ainsi qu'une grande résistance élevée à la traction – très bon pour les coureurs - et à la compression. Nous pouvons remarquer qu'elles ont sur forte flexibilité pour pouvoir effectuer les mouvements. La fibre est facilement utilisable puisqu'elle est beaucoup plus légère et a une meilleur résistance. Leurs bonnes conductibilités thermique et électrique ainsi que leur tenue en température et leur inertie chimie sauf à l'oxydation permettent l'accumulation de l'énergie.
Le carbone va allèger la prothèse et lui donner plus de résistance. Cependant elle nécessite une mise en œuvre très minutieuse.


Explication,
Le coureur valide, lui, utilise une chaîne de muscles qui se situent tout au long de la jambe. Cette chaîne pousse sur le sol dès l’atterrissage de la jambe. L'accumulation de l'énergie de tous les muscles est libérée lors de la propulsion et permet au coureur d'être propulsé en avant.
Le coureur, ici Pistorius, soumet un poids à sa prothèse lors de atterrissage. La lame en carbone va alors se plier au contact du sol. L'énergie s'accumule au niveau du pli et va se déplacer au fur et à mesure vers l'extrémité de la prothèse pour permettre la propulsion en avant grâce à la libération de l'énergie.
Il faut savoir que l'absence de mollet et compenser par les fessiers qui travaillent deux fois plus. Les fessiers font tout, la prothèse est juste l' « outil » qui permet la transmission de l'énergie.

Pour une personne équipée de prothèses, la durée du contact au sol est plus importante alors que la phase dite aérienne et la foulée sont réduites. 
Quelques chiffres en secondes. 
Pour un coureur valide, la durée de contact avec le sol est de moins de 0,1 s, la durée de la foulée de 0,45 s et la phase aérienne 0,13 s.
Alors que pour un coureur équipé d'une prothèse, la durée de contact avec le sol est de 0,12 s, la durée de la foulée de 0,4 s et la phase aérienne de 0,1 s.

L'affaire Oscar Pistorius - 3



Après beaucoup d'analyses les spécialistes en ont conclu «que les prothèses constituaient un désavantage au moment du départ dans le cas d'Oscar Pistorius et elles prendraient l'ascendant sur les membres naturels lors de la phase courue à pleine vitesse.»
Mais la lourde charge de décider si Oscar Pistorius peut participer aux JO de Pékin est entre le main du Professeur Bruggeman de l'Université de Cologne. Le 14 juillet 2008 le verdict tombe : les fines prothèses en carbone qu'ils portent lui offrent un avantage sur les autres athlètes valides, Pistorius est donc évincé des compétitions de L'IAAF, soit les JO et les championnats du monde.
Finalement en 2008, le Tribunal arbitral du sport (TAS) a déjugé l'IAAF par manque de preuves scientifiques sur les avantages et les désavantages globaux nets que lui apporteraient ses prothèses et l'avait autorisé à courir avec les valides.
Depuis Oscar Pistorius est devenu la légende des Jeux Olympiques et Paralympiques. Il a participé aux deux à Londres en 2012. C'était un exemple de vie améliorée par les changements de mentalités.
Ceci-dit, nous avons appris récemment que Pistorius aurait abattu sa compagne de quatre balles dans la tête et dans le corps. Cela va-t-il changé notre opinion sur cette homme qui a combattu pour trouver sa place chez les valides ?

C - Leg, ça aide la vie. Heather Mills.

Grâce aux prothèses de plus en plus évoluées, de nombreuses personnes profitent amplement de la vie malgré le handicap dont elles sont victimes. Un exemple de prothèse en «vogue» : La C-leg. Elle a été développée il y a une dizaine d’années par l’entreprise Otto Bock Health Care. C'est une jambe artificielle (jambe informatisée) pour les amputés fémoraux, c’est à dire ceux à qui on a coupé la jambe au-dessus du genou. Elle permet de reproduire à l'aide d'une batterie d'une autonomie de 48 heures un parfait mouvement du genou. Ce n'est pas le geste qui s'adapte au genou mécanique mais le genou mécanique qui s'adapte au geste. Cette prothèse est capable d’analyser, grâce à des capteurs situés dans le tibia de la personne atteinte, la façon dont se comporte la jambe et donc de travailler en fonction. Les capteurs envoient des informations soit 60 messages par seconde à des micros processeurs qui vont ensuite servir à déterminer l'action à accomplir. En cas de chute, la prothèse comprend qu'il arrive quelque chose et se raidit automatiquement. 

 
C-Leg® 3C100 est la première articulation de genou hydraulique dont la phase d'appui et la phase pendulaire(lorsque le talon  ne touche pas le sol) sont entièrement commandées par microprocesseur.  Cette dernière est fixée pour une vitesse moyenne du patient, elle ne s’adapte donc pas aux diverses variations de vitesse de marche. 

 
Grâce à cette prothèse, des gens retrouvent leur démarche d'auparavant et peuvent donc se permettre quelques extravagances comme le mannequin Heather Mills. Victime d'un accident de la route en 1993, elle perd une jambe mais ce drame ne va pas l’empêcher de faire une carrière de mannequin et même de participer à différents concours de danse diffusés à la télé « Dancing with the stars » ou « Dancing in the Ice ». Après son accident, elle s'engage pour aider les amputés dans le monde. Ses dons et actions ont permis d'aider plus de 400 000 victimes de mines antipersonnel («une mine conçue pour exploser du fait de la présence, de la proximité ou du contact d'une personne et destinée à mettre hors de combat, blesser ou tuer une ou plusieurs personnes»). Il existe de nombreuses associations pour aider les personnes victimes d'handicaps.




L'armée.


Des personnes en situation de handicap ont envoyé une demande au ministère. Ils veulent avoir des réponses. Les personnes victimes de handicap moteur ont-elles le droit d'accéder à l'armée de Terre ? 

 La réponse a été claire, l'accès aux armées est possible même si l'on est handicapé, mais uniquement en tant que « réserviste citoyen.» (Il doit même sa position sociale au service de l'armée). Quelques éléments de la réponse du ministère nous ont été présentés.
«Selon l'article L.4121-5 du code de la défense, "les militaires peuvent être appelés à servir en tout temps et en tout lieu". » Il est pour cela demandé d'avoir des conditions physiques suffisantes afin d'améliorer l'action des armées dans le monde.
Des caractéristiques précis sont à prendre en compte. Un dossier est à remettre à l'armée, les futurs militaires doivent passer tout d'abord par une visite médicale. Au départ, une personne dites handicapé n'entre par dans les normes mais nous verrons par la suite que des lois contournent la règle. Par la suite, ils seront obligés de passer des test sous différents critères. Des test physiques, comme mentaux peuvent être effectués
Cependant, «au terme de la loi n°2006-449 du 18 avril 2006 modifiant la loi n°99-894 du 22 octobre 1999 portant organisation de la réserve militaire et du service de défense, la composante citoyenne de la réserve militaire est ouverte à tous les français sans aucune restriction liée à l'aptitude physique. Un volontaire atteint d'un handicap peut donc intégrer la réserve citoyenne sur les seuls critères de motivation, de compétence ou d'expérience.»



Il y a eu de nombreuses évolutions depuis quelques années, les regards et les attitudes ont vraiment changé, et il y a une véritable implication du monde dans l'histoire des handicapés moteurs.


Pour conclure..

Nous espérons qu'avec toutes ces explications, vous êtes aussi intéressés que nous par l'origine des prothèses, et des évolutions scientifiques qui ont aidé les handicaps moteurs dans leur quotidien. 
Il existe de nombreuses solutions pour apaiser et aider les handicapés, mais il est très rare qu'il y en ait pour les guérir totalement. Certains dommages sont irréversibles c'est pourquoi des chercheurs travaillent depuis longtemps et pour longtemps sur la création de solutions. 
Des activités et aides sont mis en place au niveau de la société pour faciliter l'insertion et le bien être de ces personnes. 
Nous ne pouvons que vous encourager à proposer votre aide et a faire de petites choses ou faire des dons pour la recherche pour aider les handicapés moteurs dans la vie de tous les jours. La science fait beaucoup, nous pouvons en faire autant.