Grâce
aux prothèses de plus en plus évoluées, de nombreuses personnes
profitent amplement de la vie malgré le handicap dont elles sont
victimes. Un exemple de prothèse en «vogue» : La C-leg. Elle
a été développée
il
y a une dizaine d’années par l’entreprise Otto Bock Health Care.
C'est
une jambe artificielle (jambe informatisée) pour les amputés
fémoraux, c’est à dire ceux à qui on a coupé la jambe au-dessus
du genou.
Elle permet de reproduire à l'aide d'une batterie
d'une autonomie de 48 heures
un parfait
mouvement du genou.
Ce
n'est pas le geste qui s'adapte au genou mécanique mais le genou
mécanique qui s'adapte au geste.
Cette prothèse
est
capable d’analyser, grâce à des capteurs situés dans le tibia
de la personne atteinte,
la façon dont se comporte la jambe
et donc de travailler en fonction. Les capteurs envoient des
informations soit 60 messages par seconde à des micros processeurs
qui vont ensuite servir à déterminer l'action à accomplir. En cas
de chute, la prothèse comprend qu'il arrive quelque chose et se
raidit automatiquement.
Grâce
à cette prothèse, des gens retrouvent leur démarche d'auparavant
et peuvent donc se permettre quelques extravagances comme le
mannequin Heather Mills. Victime d'un accident de la route en 1993,
elle perd une jambe mais ce drame ne va pas l’empêcher de faire
une carrière de mannequin et même de participer à différents
concours de danse diffusés à la télé « Dancing with the stars »
ou « Dancing in the Ice ». Après son accident, elle s'engage pour
aider les amputés dans le monde. Ses dons et actions ont permis
d'aider plus de 400 000 victimes de mines antipersonnel («une
mine conçue pour exploser du fait de la présence, de la proximité
ou du contact d'une personne et destinée à mettre hors de combat,
blesser ou tuer une ou plusieurs personnes»). Il existe de
nombreuses associations pour aider les personnes victimes
d'handicaps.
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