dimanche 17 février 2013

L'affaire Oscar Pistorius.



En 2008, le magazine Sport et vie publie un article sur Oscar Pistorius, qui est un athlète sud-africain né sans péroné en raison d'une anomalie congénitale et qui, de ce fait, a dû subir une double amputation en dessous des genoux à l'âge de un an. Il a maintenant 25 ans,né le 22 novembre 1986, et marche grâce à deux prothèses de jambe en fibre de carbone.
 Avant les Jeux Olympiques de Pékin en 2008, il y a eu de nombreux débats sur la participation ou non des personnes victimes d'amputation et portant des prothèses avec les dits « valides ». Certains pensent que les prothèses conféreraient des avantages. On a pu les assimiler aux chaussures à ressorts utilisées par des sauteurs russes dans les années 60. Ces chaussures avaient été interdites, alors l'IAAF (La Fédération Internationale d'Athlétisme) trouvait qu'il devrait en être de même pour les prothèses. Cette fédération va donc faire appel à différents biomécaniciens qui vont étudier la question. A l'époque, l'intégration des personnes amputées aux Jeux Olympiques fait peur puisqu'on craint leur domination sur les différentes épreuves. 
On remarque que les résultats ne dépendent de pas grand chose alors que ce sont les meilleurs. 
On parle même d'une vague de valides a qui l'on ferait subir des amputations non justifiées afin d'améliorer leurs compétences physiques. En vérité il existe trois avis, soit les prothèses font bénéficier à Pistorius d'un avantage, soit elles le désavantagent, ou pour finir elles ont un effet que l'on pourrait qualifier de «neutre» mais très peu croit à cette dernière proposition. Les discussions tournent même autour d'une assimilation au dopage mais sont contrées par les spécialistes en biomécanique sportive. Voici leurs différentes hypothèses : 
Hypothèse 1 : Les chercheurs ont "supposé" qu'Oscar Pistorius présenterait une dépense énergétique plus faible à cause de sa double amputation. Et donc cela lui procurerait un avantage au niveau de la masse à déplacer.
Hypothèse 2 : Ils ont aussi supposé que vu que les prothèses ne fatiguaient pas, Pistorius serait capable de maintenir un pourcentage de sa vitesse maximale de sprint plus élevée sur des durées d'effort plus longues.
Hypothèse 3 : Enfin ils ont supposé que la mécanique du sprint serait similaire chez tous les athlètes puisque les prothèses sont élaborées pour reproduire la fonction "amortissement-ressort" des membres biologiques.
Suite à ces hypothèses, il y a bien sur eu des tests grâce à 4 sprinteurs valides. 
Il est très difficile de conclure définitivement sur le bénéfice ou non des prothèses au niveau de la dépense énergétique quand nous n'avons qu'un seul cas. Les vitesses maximales des sprints diminueraient en fonction de la durée de la même manière que pour les ahtlètes valides et enfin, un athlète équipé de deux prothèses comme Pistorius appliquerait une force plus faible au sol mais plus longue et plus souvent qu'un athlète valide. Ce serait cette compensation qui permettrait à Pistorius d'atteindre une vitesse maximale similaire à celle d'un athlète valide sur tapis roulant.
Les hypothèses se servent de nombreux détails comme le poids des prothèses qui sont plus légères que celui des membres initiales, de la quantité d'énergie apportées et libérées grâce aux prothèses, l'impossibilité de se blesser aux jambes (aucun risque de tendinite etc.) ou encore la soit disant accélération de la pratique gestuelle.



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