Les fibres de carbone ont différents caractéristiques. Elles ont une faible densité, ainsi qu'une grande résistance élevée à la traction – très bon pour les coureurs - et à la compression. Nous pouvons remarquer qu'elles ont sur forte flexibilité pour pouvoir effectuer les mouvements. La fibre est facilement utilisable puisqu'elle est beaucoup plus légère et a une meilleur résistance. Leurs bonnes conductibilités thermique et électrique ainsi que leur tenue en température et leur inertie chimie sauf à l'oxydation permettent l'accumulation de l'énergie.
Le carbone va allèger la prothèse et lui donner plus de résistance. Cependant elle nécessite une mise en œuvre très minutieuse.
Explication,
Le
coureur valide, lui, utilise une chaîne de muscles qui se situent
tout au long de la jambe. Cette chaîne pousse sur le sol dès
l’atterrissage de la jambe. L'accumulation de l'énergie de tous
les muscles est libérée lors de la propulsion et permet au coureur
d'être propulsé en avant.
Le
coureur, ici Pistorius, soumet un poids à sa prothèse lors de
atterrissage. La lame en carbone va alors se plier au contact du sol.
L'énergie s'accumule au niveau du pli et va se déplacer au fur et
à mesure vers l'extrémité de la prothèse pour permettre la
propulsion en avant grâce à la libération de l'énergie.
Il
faut savoir que l'absence de mollet et compenser par les fessiers qui
travaillent deux fois plus. Les fessiers font tout, la prothèse est
juste l' « outil » qui permet la transmission de
l'énergie.
Pour une personne équipée de prothèses, la durée du contact au sol est plus importante alors que la phase dite aérienne et la foulée sont réduites.
Quelques chiffres en secondes.
Pour un coureur valide, la durée de contact avec le sol est de moins de 0,1 s, la durée de la foulée de 0,45 s et la phase aérienne 0,13 s.
Alors que pour un coureur équipé d'une prothèse, la durée de contact avec le sol est de 0,12 s, la durée de la foulée de 0,4 s et la phase aérienne de 0,1 s.
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